Le musée et jardins du Canal du Midi, à Saint-Ferréol, lançait officiellement sa saison 2018, vendredi soir, lors du vernissage de l’exposition d’Hicham Berrada, en partenariat avec les Abattoires et Frac OC de Toulouse.
En l’absence du président du syndicat mixte du musée, Christophe Delahaye, c’est sa vice-présidente, Pierette Espuny, qui se chargeait de présenter cette nouvelle saison du musée présentant l’œuvre de Pierre-Paul-Riquet.
«Comme vous pourrez le voir, nous avons réorganisé les espaces des expositions permanentes afin de faciliter la découverte ou la redécouverte du fabuleux ouvrage du génial inventeur du canal du Midi». Pour cela, le musée a reçu le soutien du scénographe Vincent Sablong. «Le barrage de Saint-Ferréol et le système d’alimentation sont mis à l’honneur dans cette nouvelle scénographie». Pour se mettre dans l’ambiance, on est désormais accueillis par un film sur le canal du Midi qui renvoie ensuite sur une carte en relief montrant tout son système d’alimentation. «Nous avons souhaité compléter la découverte des visiteurs en présentant les origines du projet, le chantier titanesque et la vie le long du canal».
L’eau en général et le canal du Midi dans son ensemble seront au cœur des expositions et animations du musée cette année. «Nous accueillerons une exposition sur le canal du Midi en pop-up, en partenariat avec l’université fédérale de Toulouse Midi-Pyrénées mais aussi, une exposition sur les écluses, avec Voies Navigables de France», ajoutait Pierette Espuny. En attendant, après avoir présenté une œuvre évolutive au palais de Versailles l’an dernier, Hicham Berrada lance la saison des expositions au musée de Saint-Ferréol. «C’est la dixième et dernière étape des expositions d’art contemporain «Horizon d’eau», le long du canal du Midi, sur la péniche de VNF», expliquait Anabelle Ténèze, directrice des Abattoirs Frac OC de Toulouse. «Cette exposition d’Hicham Berrada, un artiste scientifique et alchimiste, est en relation avec les innovations techniques et les manières d’expérimenter de Riquet». En effet, à travers des vidéos de très petits aquariums projetés en grand format, on peut suivre l’évolution du métal plongé dans l’eau. Une expérience reproduite dans un aquarium au sein du musée pour une œuvre qui évoluera jusqu’au 20 mai. «Il veut aussi qu’on s’interroge sur l’évolution de la nature», précise
Anabelle Ténèze.
LA DEPECHE DU MIDI