Ramonville-Saint-Agne. Bateaux sur pilotis : un logement insolite – L'Officiel du Canal du Midi

Ramonville-Saint-Agne. Bateaux sur pilotis : un logement insolite

On connaissait déjà les maisons sur pilotis, solutions souvent adoptées pour des constructions en bord ou sur l’eau,

voici désormais le bateau sur pilotis. C’est tout bête mais il fallait y penser. C’est ce défi qu’a relevé Martin avec son bateau. Ce bateau en bois, situé à Ramonville dans le port technique à deux pas de la salle des fêtes, a été conçu dans l’esprit des péniches. Les frontières entre espaces intérieurs et extérieurs s’effacent pour créer un cadre de vie agréable, fluide, et totalement ouvert sur la nature.

201406080740-fullAu rang des formes architecturales qui attirent le regard, les bateaux sur pilotis comptent parmi les plus originales. L’idée géniale de Martin a consisté à surélever son bateau, à modeler les volumes, permettant ainsi d’obtenir de grandes surfaces habitables afin de contourner les problèmes posés par un manque de place, tout en respectant la vue et l’environnement. Les pièces à vivre s’ouvrent sur la terrasse et regardent vers le canal. Le bois est présent dans les moindres détails, menuiseries, garde-corps et revêtement mural de la cuisine. Ils sont trois à avoir choisi ce mode vie dans le quartier.

«Habiter un bateau, c’est faire le choix d’un logement insolite. C’est aussi adopter un choix de vie fait d’espace, de liberté et souvent de plus de proximité avec la nature», explique Martin.
La technique au service de l’habitat

Soutenus par des piliers, ces habitats, majoritairement en bois, bénéficient tout à la fois d’une bonne ventilation naturelle et d’une isolation. Autres avantages non négligeables : une pièce ouverte sous le bateau. À l’ombre pour les chaudes journées et à l’abri de la pluie. L’un des inconvénients majeurs de la maison sur pilotis concerne l’absence de plain-pied, imposant la création d’un accès par escalier ou rampe. En cas de présence d’une terrasse en hauteur, celle-ci devra aussi être protégée par des rambardes. Quand la technique se met au service de l’habitat, il ne reste plus qu’à dire bravo.
La Dépêche du Midi 08 juin 2014