Ce mardi 29 juillet à partir de 19 heures, c’est le grand soir à Picarrou. Ce hameau de sept cents âmes n’a jamais côtoyé l’indifférence. Lieu de naissance des maires de Cintegabelle (Canals, Pic, Rémy) c’est aussi son école, son comité des fêtes et depuis quatre ans ses terrasses.
Pour son 6e concert des mardis, l’association Atout Picarrou Cœur, présidée par Christophe Boquen va devoir mettre les bouchées doubles, l’invité est de marque : Murray Head. Près de 800 personnes sont attendues place Lucien Canals !
Car Murray Head est une pointure internationale. Le début des années 1970 marque le début d’une longue histoire d’amour entre Murray et la France qui parle très bien le français : on l’aperçoit dans le rôle de Tony-l’Anglais pour le film d’Édouard Molinaro «La Mandarine» aux côtés d’Annie Girardot et de Philippe Noiret. Puis il sort un premier disque passé inaperçu, Nigel lived, publié en 1972. Mais l’année 1975 marque l’apogée de la carrière musicale de l’artiste avec la sortie de l’album «Say It Ain’t So» qui est un véritable triomphe en France et dont la chanson éponyme retrace l’histoire de Joe Jackson, une star du base-ball des années 1920. La célèbre phrase fut lancée par un jeune admirateur désabusé qui cria avec angoisse «Say it ain’t so, Joe !». Traduction : Dis que c’est pas vrai, Joe ! L’histoire de Joe Jackson sert d’image pour exprimer l’impuissance du spectateur face à la corruption en général, Nixon entre autres.
Dites-nous que c’est bien vrai Murray Head à Picarrou ? Mieux vaut réserver à l’épicerie chez Maryse de quoi se compter !
La Dépêche du Midi