Les traitements de la maladie des platanes abandonnés? – L'Officiel du Canal du Midi

Les traitements de la maladie des platanes abandonnés?

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La nouvelle est tombée cette semaine. Il n’y aurait pas traitement enclenché pour les platanes du canal du Midi. Abasourdi, choqué, scandalisé, quelques mots qui viennent à l’esprit d’Yves Bastié, maire de Sallèles-d’Aude.

Depuis plus de deux ans maintenant, il se bat contre l’abattage massif des platanes du canal du Midi ainsi que pour la mise en place d’un traitement expérimental, menée par le laboratoire du Cetev.

En début d’année pourtant, l’Anses (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail), avait donné son feu vert pour lancer les expérimentations. S’en est suivie une longue période de dialogues entre le Cetev, le gouvernement et VNF (Voies navigables de France). Avant l’été, un courrier du ministre M. Le Foll était venu confirmer une possible tentative d’injection du traitement à l’automne.

«Malheureusement, tous nos espoirs viennent de s’éteindre après un mail du Cetev, nous confirmant que les traitements n’auraient pas lieu. En cause : les contraintes trop importantes imposées par VNF et les organismes de l’État au laboratoire.

Les politiques français n’ont pas conscience de la valeur patrimoniale que représente le canal du Midi. Ce joyau sera la colonne vertébrale de la future région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, et nous, citoyens de ce territoire, nous devons assister, de jour en jour, à la détérioration du paysage privé de nos platanes. Nous sommes littéralement en train de tuer notre patrimoine, et cela paraît scandaleux que les organismes gouvernementaux n’aient pas réussi à permettre un traitement.

Bien sûr que les arbres morts doivent être abattus, bien sûr que d’autres doivent être replantés. Mais pourquoi n’avoir pas pu permettre un essai ? Qu’y avait-il à perdre ?»Le Cetev est bien désolé de la situation, surtout que des pays frontaliers tels que l’Espagne et l’Italie sont prêts à tenter l’expérience. Des pays avec qui le laboratoire a eu des échanges «constructifs».
La Dépêche du Midi

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