le canal, son passé et son avenir – L'Officiel du Canal du Midi

le canal, son passé et son avenir

Dans le cadre des soirées «Cause café» Denis Gauthuer est venu à la médiathèque intercommunale, présenter une conférence sur les canaux que l’on tend à regrouper sous le nom de canal des deux Mers : le canal du Midi et le canal latéral à la Garonne (ou canal de Garonne), mais aussi le canal de Brienne ou celui de Montech. Richement illustrée de documents, il a retracé la genèse de ces voies d’eau et les grands noms qui s’y attachent. Pierre-Paul Riquet pour le canal du Midi achevé en 1681, Alexandre Douin qui a fait des études copatives sur le coût des différents projets, Jean-Baptiste Le Baudre pour le canal latéral inauguré en 1856 (Le tronçon Toulouse Moissac a été ouvert en 1845). Mais aussi Louis Becquey qui standardisera les écluses sous Louis XVIII, tout comme Charles de Freycinet 60 ans après.

Le conférencier évoquera les moyens de transports sur la Garonne d’abord, puis sur les canaux, avec le halage par chevaux (parfois par des hommes), et l’arrivée de la vapeur et roue à aubes (avec des cheminées à baisser à chaque pont), puis du diésel et hélices; les péniches : sapine à nez pointu et coutrillon à nez relevé; l’évolution des ponts (en bois, puis bow string); les lavoirs etc.
L’avenir du canal

Jean-Paul Delachoux, président de l’association des communes riveraines du canal, présent à la réunion, a pris la parole pour évoquer l’avenir du canal, qui jadis dévolu au commerce ne concerne plus que la plaisance. Il a évoqué la charte interrégionale fixe des orientations de développement et de valorisation du canal, la mise en place d’un Groupement d’Intérêt Public, mais demande que son association soit associée à sa gouvernance que toutes les communes riveraines délibèrent en ce sens; c’est-ce qu’à fait Grisolles. Il a ensuite parlé dela relance du transport de marchandises et en particulier de granulats; dela nécessité de l’entretien du lit envasé pour faire naviguer de plus gros porteurs; du coût de la réhabilitation de la pente d’eau, de la écloront et de l’utilisation de la fibre optique qui longe la canal.
La Dépêche du Midi