CARCASSONNE : Esplanade Gambetta : le retour du jardin – L'Officiel du Canal du Midi

CARCASSONNE : Esplanade Gambetta : le retour du jardin

Sans titreDifficile métier que
la politique, parfois.
Près de 10
ans après avoir
concocté un aménagement
de surface, disons… très dépouillé,
pour l’Esplanade
Gambetta, le maire de Carcassonne
a finalement entendu
la vox populi qui ne cesse
de regretter l’époque du
« square », de sa végétation,
de son étang et de ses bancs
publics. Bref, comme annoncé
durant la campagne électorale,
c’est parti pour le réaménagement
de Gambetta.
Et si l’opposition municipale
renâcle quelque peu sur cette
dépense (elle qui avait plutôt
prévu d’aménager la rue
du Pont-Vieux), on pourra
toujours lui rappeler que la
perspective un brin soviétique
de l’actuelle esplanade
avait été votée à l’unanimité
par le conseil municipal, le
22 mars 2005…
ð Livré avant l’été
Ce vendredi, donc, vont démarrer
pour dix jours les premiers
travaux, qui vont consister à retirer
le dallage de surface. Ensuite,
une fois effectuée la procédure
d’appels d’offres (date
limite le 12 novembre), les
aménagements seront effectués
pour une livraison avant
l’été.
À l’arrivée, comme le montrent
les premières esquisses,
le nouvel espace se parera
d’un kiosque, d’une aire de
jeux, d’une fontaine et d’un miroir
d’eau, sans oublier des pergolas
et du fleurissement.
ð Statues déplacées
On apprend également que le
monument de la Résistance,
qui y trônait jusqu’en 2008,
pourrait revenir à Gambetta
après son « exil » d’abord dans
les ateliers municipaux puis
sur la place Davilla. Et qu’enfin
la statue d’Helena, réimplantée
par l’équipe Pérez à
l’entrée de l’Esplanade côté
Narbonne, serait elle aussi déplacée,
côté musée et impôts.
Tout cet aménagement va se
réaliser à l’abri des regards,
l’ensemble de l’esplanade
étant clôturée et bâchée durant
le chantier. Histoire de
ménager l’effet de surprise
avant les prochaines grandes
vacances.
Laurent Rouquette
Depuis le
22 septembre, et la
date initialement prévue
de réouverture de la piscine
de Grazailles, la situation
n’a donc pas évolué.
Impossible, toujours, pour
les scolaires, associations et
“simples” pratiquants de profiter
d’une installation reconstruite
à grands frais entre
février 2013 et janvier 2014,
après la découverte d’un risque
d’affaissement de la charpente.
Les 485 000 € engagés
pour doter la piscine d’une
nouvelle charpente et d’un
toit flambant neuf n’ont malheureusement
pour l’heure
rien de l’investissement heureux.
ð Des bandes
adhésives à poser
Après la passe d’armes relative
à la qualité des bois employés
entre la mairie et l’entreprise
Rivière Charpentes à
l’automne 2013, les services
des sports ont découvert
pour cette rentrée 2014 des
coulées de goudron dans le
bassin. Hier, en mairie, on
précisait que les avocats de la
Ville avaient tout juste envoyé
à l’entreprise désignée
par le bureau de contrôle l’ordre
de travaux pour résoudre
le problème relatif aux bacs
aciers de la toiture.
Reste, donc, à mener à bien
de nouveaux travaux consistant
à la pose de bandes adhésives
qui assureraient la fin
de ces coulées intempestives.
Un nouveau chantier à mener
en misant sur une prise en
charge par les assurances,
puisque la société Rivière
Charpentes a été liquidée en
juin 2014.
Dans l’attente d’un calendrier
des travaux, la mairie ne pouvait
hier évoquer qu’une réouverture
« courant novembre
», sans plus de précision,
après avoir évoqué « un mois
de fermeture » le
26 septembre. Une inconnue
qui pousse une municipalité
soucieuse de rappeler qu’elle
ne fait qu’“hériter” de ce dossier
à maintenir les créneaux
supplémentaires instaurés au
Viguier, et à profiter encore
de l’offre de services de la
mairie de Trèbes.
Antoine Carrié
L INDEPENDANT du 04/11/2014