Canal : trouver des solutions pour soigner sans empoisonner – L'Officiel du Canal du Midi

Canal : trouver des solutions pour soigner sans empoisonner

Samedi 17 octobre, le Canal du Midi ou Canal des deux mers qui va du Bec d’Ambes (à Bordeaux) à Sète était une fois de plus à l’honneur. Outre les actions pour sauver ce patrimoine avec les acteurs de proximité en première ligne, les acteurs qui se mobilisent en communiquant, l’organisation de différentes actions comme la course nautique de ce samedi, il s’agit aussi de limiter la prolifération du chancre coloré appelé aussi cancer de l’arbre qui nécessite un abattage tant que le vaccin découvert par des étudiants toulousains n’aura pas pu être expérimenté.

Le problème de ce vaccin est que s’il peut sauver les platanes, il pourrait en contrepartie nuire au développement de la flore car le pesticide qui s’écoulerait dans les racines pourrait atteindre d’autre type de végétation comme se répandre dans l’eau et nuire à la faune. La mise en place du vaccin impose donc d’étudier l’incidence du traitement sur les riverains et les professionnels qui devront l’appliquer.

Mais aujourd’hui une autre espèce invasive pose un réel problème, la Renouée du Japon avec une croissance très rapide et ses rhizomes qui sécrètent des substances toxiques pour les autres plantes et qui ont une capacité de résistance énorme.

Pour limiter l’extension de la plante, cela requiert des méthodes et des conseils de professionnels pour ne pas empoisonner les espèces proches.

L’exemple type la Pique, une rivière près de Luchon qui n’est plus visible.

La chenille processionnaire qui fait aussi beaucoup de dégâts dans les arbres (pins, cèdres, douglas et mélèzes) mais aussi sur les hommes et les animaux avec des risques allergiques et enfin la Pyrale du Buis avec ses petites larves vertes à tête noire qui s’accrochent partout, une épidémie sévère depuis 2 ans dans nos régions.

Lors de cette manifestation Yannick Ducros de l’établissement Fredon a exposé leur domaine d’intervention avec 3 types de mission : des délégations du service public pour la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt.

Des conventions d’intérêt général pour les ministères de l’agriculture de l’écologie et du développement durable.

Des prestations pour les professionnels, particuliers et collectivités.
S. B.
Extrait de LA DEPECHE DU MIDI