Bonrepos-Riquet. Château de Riquet : le retour des visites estivales – L'Officiel du Canal du Midi

Bonrepos-Riquet. Château de Riquet : le retour des visites estivales

201405250905-fullAcheté par la commune en 2007, le château de Bonrepos-Riquet jouit d’un intérêt patrimonial qui dépasse largement les frontières du village de 240 habitants. Classé depuis 2008 au titre des Monuments historiques, labellisé Maison des illustres en 2013, c’est sur ce site de 30 hectares que Pierre-Paul Riquet a résidé de 1650 à 1680 et élaboré la construction du Canal du Midi. Il a notamment profité du cadre exceptionnel du vallon de la Garenne pour aménager sa «machine hydraulique», grâce à laquelle il procéda quinze ans durant aux essais d’alimentation en eau du futur Canal.
Chef-d’œuvre en péril

À l’écart du château, «les communs» du domaine sont menacés de disparition. Datant du XVIIe siècle, ces bâtisses ont fait office d’écuries, de chais, de greniers et, jusqu’aux années 1960, de logements pour les ouvriers de l’exploitation agricole. Or, à ce jour, ce joyau architectural risque de disparaître. «La toiture et les murs sont en train de s’effondrer. C’est pourquoi il faut aller vite», souligne Philippe Seilles, maire. Il ajoute : «Cela représente 100 000 € de travaux. La direction régionale des affaires culturelles (DRAC) apporte 40 000 € et le député Jean-Luc Moudenc nous a versé 30 000 € sur sa réserve parlementaire. Mais il nous manque encore 30 000 €».

Afin de permettre aux particuliers de participer au financement du chantier, le syndicat d’initiative a lancé une opération de mécénat populaire baptisée : «200 000 pixels».

Les internautes sont invités à se rendre sur le site internet www.200000pixels.com et acheter, pixel par pixel, l’image du célèbre château. Chaque pixel coûte 100 € et, à terme, les noms des donateurs seront gravés sur une œuvre qui sera exposée sur la propriété.

«Il suffirait que 300 personnes achètent chacune un pixel pour entamer les réparations. En plus, cela permet de défiscaliser 66 % du montant versé. Grâce aux pixels, nous avons déjà pu collecter 50 000 € qui ont servi à la réfection de la toiture de l’orangerie du château. Mais là, il y a urgence car, sinon, les communs vont tomber», insiste le maire