Aude/Hérault : sur les berges du canal du Midi, abattages avant future replantation – L'Officiel du Canal du Midi

Aude/Hérault : sur les berges du canal du Midi, abattages avant future replantation

Une nouvelle campagne d’éradication des platanes malades a débuté en août et se poursuit jusqu’en novembre prochain. Entre Hérault et Aude, 1 900 arbres sont concernés.
1396650_008_obj9356704-1_667x333
Les abattages se poursuivent le long du canal du Midi, répartis dans onze communes héraultaises et vingt-trois de l’Aude. Les opérations ont repris, dans la torpeur de l’été, le 16 août dernier, et s’achèveront le 15 novembre. Dans ce laps de temps, 1 900 platanes, tous atteints par le fameux chancre coloré, auront disparu des rives de l’ouvrage de Riquet.

À la fin de l’année 2015, 13 850 sujets sur les 44 000 qui font la renommée du Canal avaient déjà succombé aux assauts des tronçonneuses avant d’être brûlés. Cette nouvelle vague d’abattages a été décidée et programmée après l’opération de prospection menée à la demande de Voies navigables de France (VNF). Seule consolation : ce diagnostic n’a pas mis en évidence de nouveaux foyers du chancre coloré à Toulouse et sur le canal latéral à la Garonne.
MIDI LIBRE René FERRANCO
1 000 arbres abattus dans l’Hérault
Au cours de cette nouvelle campagne d’abattages, le département de l’Hérault verra disparaître 1 000 arbres sur les communes de : Cruzy, Quarante, Capestang, Poilhes, Colombiers, Béziers, Villeneuve-lès-Béziers, Cers, Portiragnes, Vias, Agde.
Dans le département voisin de l’Aude, 900 platanes sont concernés à : Castelnaudary, Saint-Martin-Lalande, Villepinte, Bram, Alzonne, Montréal, Sainte-Eulalie, Carcassonne, Villedubert, Trèbes, Puichéric, La Redorte, Azille, Homps, Olonzac, Argens-Minervois, Paraza, Ventenac Minervois, Saint-Nazaire d’Aude, Ginestas, Sallèles-d’Aude, Argeliers et Narbonne.
Accord avec les élus locaux

Voies navigables de France souligne donc que cette nouvelle campagne d’abattage concerne, en priorité, « les secteurs contenant le plus grand nombre d’arbres secs et les zones les plus fréquentées ».