A BIZE ils ont couru en rafales – L'Officiel du Canal du Midi

A BIZE ils ont couru en rafales

Presse-papiers-1ø Technique, très peu roulant, le circuit de 16,5 km en a laissé quelques-uns sur le carreau. Les autres ont serré les dents. J. Lehuby
Ils ont réitéré l’exploit.
Dimanche, le vent violent n’a pas dissuadé quelque 300 coureurs à prendre le départ du 2e Trail de
Bize. L’épreuve confirme sa popularité, tout en affinant sensiblement son parcours.Comme en 2014, les organisateursdu Trail de Bize n’ont eu besoin que des pré-inscriptions pour
atteindre le quota de 300 coureurs qu’ils s’étaient fixés. Ça ne fait aucun doute : il y
aurait pu y avoir bien plus de monde sur la ligne de départ.
Sauf que derrière ce petit nouveau du hors stade local se cachent des trailers passionnés,
soucieux avant tout d’oeuvrer pour leurs semblables.
«Nous nous limitons à 300 inscriptions afin d’éviter les bouchons sur le parcours »,
affirme Steeve Brieu, l’un des membres du club des cinq à l’origine de cette aventure.
L’idée ? « Condenser, sur 16,5 km, tout ce qu’on aime dans le trail». Ne pas se fier
à la distance : le tracé affiche 800 mètres de dénivelés… soit 100 de plus que l’an passé.
« C’est très technique et pas du tout roulant, s’exclame Steeve Brieu. Mieux vaut
être bien entraîné avant de s’aligner ! »
Alors oui, c’est dur. Pour autant, la course transpire l’amour du travail bien fait,
multipliant les petites attentions sportives visant à accroître le confort des athlètes.
«Par rapport à la première édition, nous avons rallongé la partie roulante suivant
le départ, ici encore pour diminuer les risques d’engorgement, explique le responsable.
De même, nous avons diminué les secteurs “piste” en les remplaçant par des sentiers
». Pour un peu, ça vous ferait passer la terre et les cailloux pour du velours.
Enfin, du velours… Le terrain a quand même vite fait de ramener aux dures réalités
du hors stade. De la tour de Boussecos à la traversée de la Cesse sur une passerelle
en bois (photo) en passant par le pech de Bize, la beauté du site se heurte à sa rudesse.
Rappelant aux engagés le charme cruel de la discipline. L.O
Extrait de L INDEPENDANT du 27.01.2015