Un « vaccin » pour sauver les platanes du Canal du Midi – L'Officiel du Canal du Midi

Un « vaccin » pour sauver les platanes du Canal du Midi

Un « vaccin » sera testé cette année pour tenter de sauver les milliers de platanes qui longent le canal du Midi.
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Condamnés par une maladie incurable, ils sont destinés à un plan d’abattage strict qui fait polémique.
Un « vaccin » sera testé cette année, relançant l’espoir de sauver les milliers de platanes qui longent le canal du Midi mais sont condamnés par une maladie incurable et dont le strict plan d’abattage, lancé en 2006, fait polémique.

Ce nouveau remède, développé par le Centre d’expertise en techniques environnementales et végétales (Cetev), basé non loin de Toulouse, sera injecté sur des centaines d’arbres sains ou en tout début de maladie.

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Plusieurs fois annoncé depuis 2014, toujours repoussé, le test se déroulera sur trois ans et a pour but d’éliminer le chancre coloré, ce champignon très contagieux qui résiste à tout traitement et tue un platane en trois à sept ans. La maladie fut amenée dans les caisses de munitions que transportaient avec eux les Américains libérant la France

Ce « vaccin » relance l’espoir d’une alternative au vaste programme d’abattage de la totalité des platanes, sains ou non. Sur un total de 42 000 platanes initialement plantés, 14 000 ont déjà été abattus, et 4 000 arbres d’espèces immunes replantés. Une pétition réclamant « l’arrêt de l’abattage et la mise en place d’un traitement 100 % naturel » a recueilli plus de 17 000 signatures à ce jour.

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Le programme devrait coûter 200 millions d’euros sur vingt ans, financé à parts égales par les VNF, les collectivités territoriales et le mécénat. Un appel aux dons pour financer la replantation avait permis de recueillir plus de 530 000 € l’an dernier.

Outre les platanes, le combat pour les abords du canal passe également par le projet en cours de classer les berges au titre de monument historique. Le canal est actuellement classé à l’Unesco sur son fil d’eau, plus 20 mètres en moyenne de chaque côté, mais l’Unesco avait demandé que le site ne soit pas atteint dans son intégrité.
La Croix (avec AFP)