Le château de l’Unesco à Stéphane Bern – L'Officiel du Canal du Midi

Le château de l’Unesco à Stéphane Bern

«J’ai le plaisir de vous informer que nous sommes 289 habitants sur la commune», a annoncé Philippe Seilles, maire, vendredi au moment de prononcer ses vœux pour 2018. Issu du dernier recensement, ce chiffre illustre une petite augmentation de la population. Avant d’aborder le programme de l’année, Philippe Seilles a confié que le dossier de candidature Unesco du domaine de Bonrepos-Riquet n’avait en fait jamais été envoyé au ministère de la Culture. «Il est resté bloqué à Toulouse pour ne pas prendre la place d’une autre candidature, a-t-il expliqué. On nous a demandé de patienter jusqu’en 2019 où une candidature de rattachement au canal du Midi sera déposée. Ce rattachement est moins compliqué et, surtout, il ne viendra pas prendre la place d’un autre classement». Alors qu’au XVIIe siècle, Pierre-Paul Riquet a imaginé le canal du Midi dans son château devenu aujourd’hui municipal, l’intégration du domaine au bien «Unesco canal du Midi» figure toujours parmi les objectifs de Philippe Seilles.

Enfin, dans le cadre d’une mission nationale de sauvegarde du patrimoine voulue par le Président de la République, «la commune a déposé cette semaine sa candidature pour être retenue sur la liste des 20 monuments historiques en péril que doit retenir Stéphane Bern», a également annoncé l’édile.

Pour sa part, le permis de construire du chantier destiné à normaliser l’orangerie du château a été accepté par la DRAC (Direction régionale des affaires culturelles), «et nous allons lancer les appels d’offres dès que possible», a-t-il encore ajouté. L’occasion pour Philippe Seilles de rappeler combien, à terme, il mise sur la future rentabilité du domaine de Pierre-Paul Riquet, acheté par la commune il y a tout juste 10 ans. «Cette opportunité, qu’ont su saisir mon prédécesseur et son conseil municipal à l’époque, est une chance pour notre village d’être maître de son avenir et de sa destination», a-t-il déclaré.

E. V.
LA DEPECHE DU MIDI